Jérôme KERVIEL va sortir de la maison d’arrêt dans les jours qui viennent.
Lundi 8 septembre prochain, on le verra sortir muni d’un bracelet électronique – placement sous surveillance électronique -.
Il
ne sera pas resté longtemps en détention, me direz vous !
Ce
n’est pas normal ! Deux poids, deux mesures !
Je
vois dans cette sortie une application utile des dispositions relatives à
l’application des peines. La défense de Monsieur KERVIEL ne s’est pas arrêtée
devant la Chambre des Appels Correctionnels de la Cour d’Appel de PARIS puis de
la Cour de Cassation. Elle s’est ensuite poursuivie devant les juridictions de
l’application des peines. Utilement.
En
relatant cet événement, je veux simplement indiquer l’importance du suivi du
condamné. La défense ne doit pas s’arrêter devant le Tribunal Correctionnel,
elle doit se poursuivre devant les juridictions de l’application des peines.
Le
Juge dispose depuis des lois de 1984 – loi PERBEN – d’un arsenal de moyens pour
aménager la peine. L’Avocat doit les
présenter au Juge ou à la juridiction pour permettre à son Client d’éviter
l’incarcération ou la réduire.
Si
tous les Clients ne s’appellent pas KERVIEL, ces outils peuvent être utilisés à
leur profit avec l’assistance de l’Avocat.
Je
peux vous assurer que j’ai obtenu des résultats tout aussi satisfaisants, mais
pour des Clients moins connus…
KERVIEL
n’est pas un privilégié.
Emmanuel
Gonzalez
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